Réservé aux abonnésDÉCRYPTAGE - Selon le dernier baromètre EY, près d’un dirigeant d’entreprise étrangère sur deux a réduit ses projets d’investissements dans l’Hexagone. Emmanuel Macron n’avait d’autre choix que de dissoudre l’Assemblée nationale en juin dernier. Une justification qui a peu convaincu dans les milieux politiques et qui indiffère les décideurs économiques. Le dernier baromètre EY publié lundi soir confirme cette inquiétude : 50 % des dirigeants d’entreprises étrangères estiment que l’attractivité de la France s’est dégradée depuis l’annonce de la dissolution le 9 juin. Plus inquiétant, ils sont presque autant (49 % des 200 qui composent le panel) à affirmer avoir réduit leurs projets d’investissements.