Le procès des viols de Mazan a débuté devant la cour criminelle d’Avignon le 2 septembre dernier. Je ne suis pas du tout le chroniqueur de ce procès, même pas pour Charlie Hebdo. Et je sens que précisément, les violeurs de Mazan sont des gens qui ne veulent pas savoir, qui n'ont jamais voulu savoir. Alors certes, leurs vies ont été compliquées, ils sont pour la plupart dans la misère sexuelle, mais il y a avant tout, chez eux, ce désir de ne pas savoir." Une récompense supplémentaire donc pour l’auteur franco-vénézuélien, déjà lauréat du Grand Prix du roman de l’Académie française.