De quoi faire dire au sociologue Ronan Chastellier qu'« un covoiturage hasardeux et une location plus coûteuse n'incitent pas à sauter le pas ». Le coût, premier obstacleDès lors que les alternatives aux transports carbonés se précisent, les avis semblent plus tranchés. « C'est un changement lent et progressif, mais le seuil d'acceptation pour limiter l'usage de sa voiture est en train de bouger. Encore faut-il que la volonté politique suive, notamment pour rendre les transports publics plus fiables », décrypte Ronan Chastellier. Et le sociologue de conclure que « ce sont l'absence de solution de rechange et l'impression de relative impréparation qui créent l'inertie ».