Avant d’arriver au pouvoir cet été, le Premier ministre travailliste Keir Starmer s’était engagé à permettre au Parlement de se prononcer sur l’aide à mourir. Le suicide assisté ou assistance au suicide est illégal en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord et fait encourir une peine de 14 ans de prison en cas d’aide ou d’incitation. En Écosse, il n’est pas criminalisé en tant que tel mais une personne aidant quelqu’un à mourir peut être poursuivie pour homicide volontaire. « L’accent devrait être mis sur l’amélioration des soins palliatifs », plaide en revanche Alistair Thompson, le porte-parole de l’association Care Not Killing (Prendre soin plutôt que tuer) qui s’oppose au suicide assisté. M. Thompson déplore aussi le « chemin dangereux » emprunté par certains pays où l’aide médicale à mourir a été progressivement élargie.