La Commission s’acharne contre la réussite énergétique de la France, au mépris des enjeux climatiques et environnementaux de l’Union 30.9.2024Question avec demande de réponse écrite E-001873/2024à la CommissionArticle 144 du règlement intérieurJordan Bardella (PfE)Le 11 septembre dernier, l’ancienne commissaire à l’Énergie, Kadri Simon, a publiquement tancé la politique énergétique de la France, jugeant que celle-ci «n’a pas encore rempli ses objectifs climatiques» en raison de la part d’électricité produite par des énergies renouvelables dans son mix énergétique. Alors que le Parlement s’apprête à se prononcer sur les commissaires proposés par Ursula von der Leyen, force est de constater que les candidats Teresa Ribera[1] (Transition énergétique) et Dan Jorgensen[2] (Énergie) vouent eux aussi une hostilité commune à l’énergie nucléaire. À travers ces deux nominations Bruxelles persiste dans son aveuglement idéologique en faveur des énergies intermittentes et variables. La Commission envisage-t-elle de proposer une nouvelle révision de la directive sur les énergies renouvelables, en y incluant l’ensemble des énergies «bas-carbone»? La Commission, pourtant gardienne du traité Euratom, prévoit-elle encore une place pour le nucléaire dans l’avenir énergétique européen?