Six mois après, les souffrances demeurent vives, les antagonismes profonds, et les doutes sur l’avenir ont remplacé l’espoir né des accords de 1988 et 1998. Allusion claire au passage en force du gouvernement sur le dégel du corps électoral, qui, comme en 1984, a mis le feu aux poudres. Le fameux « destin commun » consacré par l’accord de Nouméa paraît avoir volé en éclats dans certains pans du territoire. » Allusion à la longue tradition d’exil forcé des chefs kanak, comme dans l’ensemble des colonies françaises. Le projet de loi constitutionnel est décrit comme une « menace de démanteler les acquis majeurs de l’accord de Nouméa ».