La pollution atmosphérique a atteint lundi un nouveau pic inquiétant dans la capitale indienne New Delhi, noyée dans un brouillard aussi opaque que toxique qui a contraint les autorités à fermer la plupart des écoles. Ce couvercle toxique a largement débordé de New Delhi lundi pour coiffer une large partie de l’Inde du nord. «Je n’a jamais vu ça depuis quarante ans que je vis ici», a témoigné sur son compte X l’historien écossais William Dalrymple, comparant la capitale indienne à un «piège mortel». Nombre d’habitants de la capitale indienne n’ont pas les moyens de s’équiper en purificateurs d’air et vivent dans des logements peu isolés de l’extérieur. Selon l’OMS, la pollution atmosphérique peut causer des maladies cardiovasculaires ou respiratoires et des cancers du poumon.