Ces années-là, on comptait ainsi 15,7 % de cadres parmi les descendants d'immigrés, contre 19,7 % pour les non-descendants. Quand 37 % des hommes descendants d'immigrés relèvent d'un groupe social de salariés « supérieur » à celui de leurs pères, ils ne sont que 27 % parmi leurs pairs sans ascendance migratoire. Quelques nuancesBien que balayant la croyance établie, ce premier constat d'une ascension sociale plus fréquente appelle quelques nuances, tempère Emilie Raynaud. « Il y a une sorte d'effet mécanique, il y a davantage de progression à partir du bas de l'échelle sociale pour tous », explique-t-elle. En l'espèce, le carburant principal pour monter dans l'échelle sociale reste le diplôme.