Réservé aux abonnésANALYSE - L’Europe espérait que le président américain durcirait le ton face à Vladimir Poutine pour le forcer à accepter un cessez-le-feu. Un grand décalage entre la rhétorique des Européens et leurs actions. C’est ce qui a marqué, en filigrane, la Conférence Lennart Meri sur les grands enjeux géopolitiques, organisée chaque année à Tallinn. Première désillusion, l’espoir d’un cessez-le-feu en Ukraine, auquel ont voulu croire, ou ont fait mine de croire, certaines capitales du continent, les plus éloignées du front russe. Elles ont accompagné l’initiative de Donald Trump pour faire revenir l’Europe à la table des négociations et pour forcer une solution dans cette guerre dont tout le monde, sauf peut-être Poutine, aimerait qu’elle…