Par Sébastien DUMOULINLe gouvernement sortant aimerait que ce soit son héritage : il n'a jamais augmenté les impôts. Au contraire, particuliers et entreprises ont vu la note du fisc s'alléger depuis qu'Emmanuel Macron est au pouvoir. Et pour s'assurer qu'il sera bien limité à 5,1 % du PIB, il faudrait consentir au moins deux entorses à ce principe général. Il y a deux semaines, lorsque Bruno Le Maire a détaillé sa nouvelle salve de 10 milliards d'euros d'économies pour cette année, il expliquait que 3 milliards proviendraient de deux mesures fiscales rétroactives. Encore faudra-t-il pouvoir les faire voter.