Réservé aux abonnésDÉCRYPTAGE - Impasse politique, urgence de la situation budgétaire… Les raisons de trahir la promesse de ne pas augmenter la fiscalité s’accumulent pour le gouvernement. La petite musique des hausses d’impôts se transforme peu à peu en fanfare. À mesure que l’échéance de la présentation des grandes lignes du budget par le premier ministre s’approche - ce sera mi-juillet -, les musiciens se résignent à jouer cette partition familière fortissimo. La députée ouvre d’ailleurs la voie en proposant, dans Les Échos, de supprimer l’abattement fiscal de 10 % sur les pensions de retraite ou d’augmenter le taux de CSG le plus élevé. Elle pense également à taxer davantage les héritages supérieurs à 13 millions d’euros.