La tension est forte depuis plusieurs semaines au sein des services d’urgence de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Menée par un collectif de soignants, la grève qui dure depuis plus de trois semaines à l’hôpital Saint-Antoine pourrait faire tache d’huile. À l’hôpital Lariboisière, où une patiente est décédée en décembre dernier après douze heures d’attente sur un brancard, le mouvement a débuté dès hier soir. À Lariboisière, où il travaille, le service d’urgence a enregistré 300 passages jeudi soir, contre 250 en moyenne ces dernières semaines. S’y ajoute « la suppression de 5 000 postes de titulaires, amputant les effectifs de tous les services », précise le syndicaliste.
Source: L'Humanite April 14, 2019 18:00 UTC